Richard Bona n'est pas né dans le petit village de Bethlehem en Palestine, mais dans le petit village de Minta au Cameroun. Il semble que la révélation à son destin de musicien se soit faite par la découverte de la musique enivrante de l'instrument Balafon. Sa curiosité musicale le poussant non seulement à écouter, mais également à observer, pour jouer à son tour, et même jusqu'à fabriquer les instruments sur lesquels il allait jouer.

Richard Bona est de retour avec un album intitulé, THE TEN SHADES OF BLUES, paru chez Universal Music Group. Dans cet album, tout l'éclectisme de l'artiste Richard Bona. L'intro "Take One" est un vibrant hommage au groupe Take 6.

Le monde arabe devrait danser aux rythmes indo-rai de "Shiva Mentra".

Le titre "Good Times" aux accents reggae-jazz devrait ravir les passionnés de Donald Fagen, comme j'ai été arrimé aux "points de bass" de "Kurumalete", et transporté par la délicatesse chaloupée et nostalgique de "M'Bemba Mama". Sans oublier, la surprise de l'africano-folk-cajun "African Cowboy". Le "climax" de cet album est atteint dans le titre "Esukudu".

En résumé, l'album THE TEN SHADES OF BLUES de Richard Bona, n'est qu'un avant-goût de ce que l'artiste est capable de faire.

(c)2009 Teddy Crispin

Teddy Crispin : Journaliste, critique, auteur multimedia, (…).

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